Premiers tirages palladium…
Première série de tirages palladium, à partir de négatifs 4×5″
Cette première série a été tirée à partir de négatifs numériques, réalisés depuis des photos faites à la chambre (Sinar F2, 4×5″).
Ce sont les premiers essais de tirages palladium que j’ai fait, début 2015.
J’ai acheté un kit Platine/Palladium chez Bostick & Sullivan, aux USA, après avoir fait quelques essais avec le procédé Van Dyke.
Couchage, humidification, acidification, clarification… La température du révélateur… Le rôle fondamental du papier…
Le procédé est simple, en première approche.
Mais s’il ne doit rester qu’une seule règle, ce serait : tant que ça fonctionne, ne pas en chercher les raisons 
Publié le : 14 mars 2015
Mots-clés : Arches Platine | négatif numérique | palladium | tirage
Catégorie(s) : Tirages palladium
L’Arches Platine est un papier normalement réservé aux tirages palladium et platine.
Il est un des rares papiers épais qui réagit correctement avec la chimie…
Mais, quand on creuse un peu, il est difficile d’arriver à obtenir des noirs satisfaisants de manière rationnelle…
Philippe Ayral, par exemple, laisse son papier dans un meuble « acide » pendant plusieurs années avant de le travailler… Et uniquement sur des lots de fabrication préalablement testés et approuvés…
L’humidification du papier joue aussi son rôle, en permettant à l’émulsion de pénétrer « juste ce qu’il faut » dans les fibres : trop peu et le palladium s’en va dans le révélateur, trop d’humidification et l’émulsion pénètre trop, rendant la clarification difficile, voire impossible…
J’ai passé beaucoup de temps à essayer d’avoir des noirs denses et profonds, avec ce papier, sans arriver à obtenir le résultat de Philippe Ayral.
Jusqu’à ma découverte des washis, les papiers japonais légèrement acides et leurs textures si particulières…
